dimanche 17 juin 2012

Les armes de vos adversaires - 1ère partie

Pour le fun plus qu'autre chose, voici les armes de vos adversaires de cette première journée de tournoi...

Les Dannett (Vassal des Omble)
"Une grenade transpercée par une flèche rouge verticale sur champ gris" (j'ai pas l'image désolé !)

Ser Manfryd If (Vassal des Lannister)
Un arc long doré sur champ blanc flanqué d'écarlate

Lord Clement Piper (Vassal des Tully)

Une vierge dansante, rose dans une spirale de soie blanche, sur champ bleu

Lord Norbert Vance (Vassal des Tully)
Écartelé : un dragon vert sur champ blanc, une tour blanche sur champ noir

Périls à Port Lannis - 1ère partie

Deux mois se sont passés depuis la chute du Pyk.
Les Fjordenson sont rentrés chez eux, enterrés le patriarche et fait connaissance avec les derniers nés de la famille, Grendel et Fionna. Puis ils reprirent la route vers le sud, Port Lannis, où devait se tenir le tournoi organisé par les Lannister sous l'ordre de Robert pour fêter sa victoire sur les Greyjoy.
La route royale est longue et c'est aux abords d'Herpivoie que les joueurs voient des corbeaux festoyer dans la forêt. Après avoir dispersé les loups qui prélevaient leur part de butin, ils comptent cinq cadavres, cinq mercenaires visiblement égorgés dans leur sommeil. L'un d'eux portait une épée à la garde décorée d'une tête de cerf non couronnée
En arrivant à Herpivoie ils comprennent que leur cortège est mal vue. L'aubergiste leur apprend que les Dannett, une maison vassale des Omble, répandent des rumeurs à leur sujet, les accusant d'avoir pillé leurs terres.
 Herpivoie : Taillé rayonnant d'orangé et de noir chargé d'un château contre-chargé
Les Fjordenson réfutent les accusations mais l'ambiance reste lourde.Toutefois, une prostituée accepte de parler avec Caleigh : elle se souvient d'une petite compagnie de mercenaires, surtout de l'un d'eux, portant une épée à la garde de cerf. Ils avaient été engagé par un chevalier d'aspect peu aimable, à l'aspect famélique, grand, traversé d'une balafre sur la joue droite. Son écu était un renard brun sur un champ d'argent. Mestre Ohnheim reconnut les armoiries de Ser Archay, un chevalier connu pour sa fidélité aux Targaryens et pour avoir refusé l'amnistie du roi Robert.
Le lendemain soir, la petite troupe fit un arrêt à l'auberge de l'homme à genoux. Interloqué par cette enseigne, ils se tournèrent vers le mestre qui leur raconta son histoire : Elle se dresse prétendument sur le lieu même où Torrhen Stark, le dernier roi du Nord, opéra sa reddition devant Aegon le Conquérant. A l'intérieur, l'accueil fut tout aussi glacial. Ils tombèrent toutefois sur Hamish Flowers, un mercenaire éméché qui leur avoua avoir participé au massacre opéré chez les Dannett. Il a été épargné par Ser Archay car il avait combattu pour les Targaryens. Encadré de force par les Fjordenson, il devra les accompagner de force à Port Lannis...
Au petit matin, ils repartent et emportent avec eux un marchand, Rog Thanders, qui demandent leur protection car les routes ne sont pas toujours sur. Sur la route, Flowers est brusquement abattu par un carreau d'arbalète. Les Fjordenson retrouvent les traces dans un bosquet proche d'un cavalier mais ils décident de ne pas le poursuivre. 
Au petit matin, ils arrivent à Port Lannis. Ils s'installent dans la lice prévue en dehors de la ville, campant à côté de Gregor Clegane, la sinistre Montagne qu'ils ont cotoyé durant leur campagne sur les Pyk. 
Clegane : Trois chiens noirs courant sur un champ jaune
Caleigh et Finnrod se rendent au bordel, la Source de Jade, et y rencontrent Ser Bryan Telson, un chevalier Dornien, et Orten Lugus, un noble de Blancport. Ils sympathisent autour d'un verre et de différentes filles avant de se quitter au matin. 
Une surprise attend Caleigh : on a déposé à son attention un présent, un carré de soie rouge entourant une cassette plate de bois renfermant une superbe dague dont le manche est en os-dragon. Un mot l'accompagne, enjoignant son champion, Caleigh, de porter haut ses couleurs et de gagner pour elle. 
Mais la soirée est beaucoup moins plaisante : en pleine festivité, le jeune Adham Dannett prend à témoin le roi Robert et accuse les Fjordenson de saccager ses terres. Courroucé, son Altesse annonce, sous les conseils de Cersei, de lancer un jugement des 7 dès demain : Adham Dannett et Ulrick Fjordenson ouvriront le tournoi et le vainqueur aura proclamé l'innocence de sa Maison. 
Le lendemain, lord Ulrick désarçonne son adversaire qui assommé ne trouve pas la force de se relever. Robert proclame que les 7 ont donné raison aux Fjordenson et le tournoi commence vraiment. 
Ser Mark terrasse Ser Manfryd, Ser Caleigh vient difficilement à bout de Lord Piper, provoquant l'intérêt d'une dame discrète, toute de rouge vêtue, au dernier rang des spectateurs, et Ser Horn vainc Lord Vance.
La première journée de tournoi s'est terminée sous de bons auspices pour les Fjordenson. 
Que leurs réservent les prochains jours ?

mercredi 13 juin 2012

Le tournoi de Port Lannis

Qui veut s'inscrire au tournoi ?
Il y aura aussi un tournoi de tir à l'arc, une mêlée et un concours équestre...

Sachez que toute personne défaite en mêlée ou en joute doit payer rançon à son adversaire pour récupérer arme et cheval....

Et puis dites moi qui vient (famille, chevaliers, etc...), en sachant qu'une armée c'est hors de question, et que votre vassal Ohnheim se déplace avec vous.

dimanche 10 juin 2012

Les affres de la paix

L'Ost royale se débandait. Le premier à se retirer fut Stannis Baratheon, qui fidèle à sa morgue leva l'ancre dès que possible, après avoir raidement informé le roi Robert que la présence de sa flotte n'étant plus nécessaire, il se retirait dans ses terres de Peyredragon.
Le seigneur de Castral Rock ne fut pas long à le suivre. Surtout que Tywuin Lannister devait préparer un tournoi de Port Lannis, le roi lui ayant signifié qu'on fêterait dans la magnificence la victoire.
Maintenant chacun désertait les côtes pillées des Greyjoy. Robert avait décrété dédaigneusement qu'il n'y avait pas de gibier pour satisfaire ses appétits royaux en matière de chasse. Certaines mauvaises langues ajoutaient que les putains de Port Réal lui manquaient terriblement.
Eddard Stark avait lui aussi lancé les préparatifs de départ : sa femme devait accoucher, si ce n'était déjà fait. Lui-même était père à cet instant précis. Grendel le lui avait avoué sur son lit de mort. Deux jumeaux l'attendaient chez lui, deux enfants des deux sexes, la tradition de la gémellité se perpétuant dans la famille Fjordenson. Eilene lui manquait tellement.
Mais il lui manquait un dernier devoir à honorer. Ulrick se retourna et vit que tout était prêt. Un billot sommaire avait été dressé. Mark Kenson s'y tenait, une hache lourde d'exécution en main. A ses côtés, Harald attendait, tête fière et levée. Son frère Caleigh discutait avec lui, à voix basse semble t'il...

"Avez vous des choses à confier avant de quitter cette terre ?"
Le ton de Caleigh se voulait rassurant. Il souriait au colosse qui attendait stoïquement l'arrivée de son bourreau, son propre frère. Il tourna la tête et le toisa froidement :
" Ce qui est mort ne saurait mourir, mais se lève à nouveau, plus dur à la peine et plus vigoureux."
C'était le mantra qu'il avait déjà mainte fois entendu ; les disciples du Dieu Noyé s'y accrochaient fermement et le répétait inlassablement avant de passer au gibet. 
Il avait tenté d'approcher les prêtres et les disciples de cette étrange religion, mais tous lui avaient fermement et de manière méprisante signifié leur inintérêt. 
Ulrick avait saisi la hache. Mark prit le bras du colosse qui s'en dégagea sans effort.
Il posa de lui-même sa tête sur le billot, et regarda Caleigh droit dans les yeux :
" Tout ce que j'ai fait, c'était pour mon roi et le couronne de Bois Flotté. Je n'ai pas à rougir de mes actions."
Puis il remt sa tête droite et attendit le coup fatal.


Horn regardait de loin la scène. Il supervisait avec Wülf l'embarquement de leurs troupes, et surtout du butin. La hache d'Ulrick décolla la tête du Fer Né de façon nette. Finnrod s'était recueilli devant le linceuil de son frère Grendel. Le gamin était déboussolé depuis la mort de ce dernier, et il n'avait pas eu l'autorisation de pénétrer dans son tente durant son agonie. C'était triste mais Horn devait maintenant s'occuper de sa pupille, vu que cette fichue guerre s'arrêtait. Il fallait construire l'avenir de cette famille, et puisqu'il avait marié l'aîné, garantir maintenant une union favorable à Caleigh, malgré les réticences de cette tête de mule. Il avait compris qu'il n'avait pas de penchant contre-nature, connaissant ses dépenses aux bordels qu'ils avaient croisé dans cette campagne. Mais il ne semblait pas pressé de vouloir prendre femme. 


Septa Moira marchait le longe de la route d'or qui menait à Port Lannis. La matinée avait été belle. Des paysans lui avaient assuré le logis et le couvert la nuit dernière. Ces braves gens étaient heureux du retour de l'Eté et elle avait fort naturellement béni leur repas au nom de la Mère nourricière du foyer. 
Chaque jour elle était plus heureuse de sa décision de quitter le confort du septuaire pour parcourir Westeros et écouter l'appel des Sept. Elle savait que quelque chose l'attendait. Là quelque part. Un jour elle aurait un signe. 
Ce fut un râle d'agonie le long de la route qui l'arrêta. Elle découvrit un mestre, sa chaîne trahissait sa fonction, agonisant, une flèche plantée en pleine poitrine. Il sortit un rouleau de son manteau et lui donna. Il ne pouvait parler, des bulles de sang débordaient de ses lèvres. 
Avec ses doigts il griffa la terre et commença à écrire maladroitement Port...
"Port Lannis ? Vous deviez aller à Port Lannis ?"
L'homme opina du chef et continua à écrire laborieusement : Caleigh Fjordenson.
"Vous deviez donner lui donner ce rouleau?"
L'homme opina une dernière fois avant de s'écrouler mort dans ses bras. 
Septa Moira retroussa ses manches et entreprit de chercher une branche ou une pierre assez lourde pour l'aider à creuser une tombe pour ce pauvre homme. Il était peut être le signe du destin qu'elle attendait depuis si longtemps....

L'homme et la femme se jaugeaient depuis longtemps du regard. 
La fenêtre était ouverte et laissait entrer l'air marin. 
"Pourquoi ne pas avoir récupérer le rouleau ?" demanda la femme. 
L'homme tressauta gêné et croisa nerveusement ses jambes.
"Ils ont été dérangé par une septa."
Cela lui semblait être une réponse suffisante. Visiblement pas pour son interlocutrice.
"Et ?"
"Ils n'ont pas voulu tuer une septa" répondit-il abruptement. 
La femme agacée se leva et fit les cent pas.
Elle était belle. Elle l'était encore plus quand elle était furieuse pensa l'homme.
"Nos adversaires n'auront pas ce genre de délicatesse..." lâcha t'elle.
"Vous les connaissez donc tant que ça ?"
le regard qu'elle lui lança le renseigna largement. Trop de haine en elle. Elle pouvait l'aveugler. Il faudrait la surveiller. 
Il se demandait encore une fois ce que ce rouleau pouvait donc contenir de si précieux...